Francisco Taboada : La situation des personnes en situation de handicap à Genève a évolué positivement sur certains aspects, notamment grâce à des avancées législatives et à une meilleure sensibilisation. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire pour garantir une inclusion effective. Les infrastructures ne sont pas toujours adaptées, et l’accès à l’emploi, à l’éducation et aux loisirs reste encore trop souvent un défi. Le handicap est souvent perçu sous l’angle de l’assistance plutôt que de l’autonomie et de l’inclusion.
Djamel Bourbala : Il est essentiel que les droits des personnes en situation de handicap soient appliqués de manière systématique dans tous les domaines de la vie quotidienne (logement, travail, santé, la culture). Les inégalités sont persistantes : l’accessibilité reste problématique dans de nombreux lieux publics. Chacun a un rôle à jouer pour promouvoir une politique du handicap qui ne se limite pas à des mesures isolées, mais qui s'inscrive dans une vision d'ensemble, favorisant l'égalité des chances et l'autonomie.
Djamel Bourbala : A Versoix, j'ai permis d’améliorer l'accès au lac pour les personnes en situation de handicap en faisant adapter les infrastructures de la plage Choiseul pour les personnes à mobilité réduite. Je me suis également engagé pour que des moyens auxiliaires soient mis à disposition des personnes en situation de handicap afin de leur assurer l’accès à la piscine du centre sportif de Versoix. J’ai enfin participé à l'aménagement des quais de bus et à la création de places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite.
Francisco Taboada : Durant mon mandat au Grand Conseil, j’ai pris plusieurs initiatives concrètes en faveur des personnes en situation de handicap. Parmi celles-ci, je me suis engagé pour améliorer l’accès aux services publics et à l’information pour les personnes sourdes et malentendes, notamment en favorisant une meilleure prise en compte de leurs besoins dans les communications officielles. Je défends également une carte de stationnement en faveur des personnes en situation de handicap, de leurs proches et aidants. L’objectif est que cette carte soit reconnue à Genève et dans toute l’Europe.
Francisco Taboada : L’accessibilité universelle, qu’elle soit physique, numérique ou sociale, doit devenir une priorité transversale dans toutes les politiques publiques. Si je suis élu au Conseil administratif de la ville de Veyrier, mes priorités sont les suivantes : l’accessibilité universelle doit garantir que tous les bâtiments et transports publics, ainsi que les écoles de la commune soient pleinement accessibles à toutes et tous. Cela implique des aménagements concrets pour les personnes en situation de handicap, mais aussi pour les personnes âgées.
Je tiens également à mobiliser des ressources pour mettre en œuvre un maximum de mesures conformes à la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), afin que l’inclusion devienne une réalité tangible à Veyrier. L’inclusion numérique et un accès facilité au sport et à la culture feront également partie de mes priorités.
Djamel Bourbala : Il faut mettre en œuvre des mesures pour garantir que les infrastructures publiques et les services soient accessibles à tous, quel que soit leur niveau de mobilité ou leur capacité. Il faut poursuivre le travail de sensibilisation à l’inclusion et former le personnel des services publics pour répondre aux mieux aux besoins de toutes et tous. Par l’organisation de consultations régulières et de forums communautaires, je souhaite garantir que les voix de toutes les personnes, en particulier celles des seniors et des personnes en situation de handicap, soient entendues et intégrées dans les décisions qui les concernent.
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