« Se faire élire c’est très compliqué quand on a un handicap. »

Les personnes en situation de handicap sont sous-représentées en politique. Leurs préoccupations ne sont pas suffisamment prises en compte et leur voix n’est pas assez entendue. Pourtant, ce n’est pas leur motivation à s’engager politiquement qui manque, comme le montre le succès de la formation politinclusive, organisée par Pro Infirmis.

Avec politinclusive, Pro Infirmis a mis sur pied la première formation continue destinée aux personnes en situation de handicap qui s’intéressent à la politique. La première édition de politinclusive a actuellement lieu en ligne. L’intérêt est grand : les cours, donnés en français et en allemand, affichent complet. 

Les participantes et participants manifestent un désir clair de s’engager en politique. « Plus les limitations liées au handicap sont grandes, plus les difficultés pour faire de la politique augmentent. Se faire élire c’est alors très compliqué quand on a un handicap grave », regrette Julien-Clément Waeber. Olivier Zimmermann estime cependant qu’il y a des progrès ces derniers temps : « Heureusement, les associations de personnes en situation de handicap et leurs proches font déjà de leur mieux pour compenser ce manque. »

politinclusive offre des bases théoriques et des conseils pratiques sur des thèmes tels que les campagnes, le travail avec les médias et la mobilisation. Avec politinclusive, Pro Infirmis contribue à la mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), qui prévoit explicitement à l’art. 29 la participation à la vie politique. La formation a commencé en janvier et dure jusqu’à fin mars. Elle a lieu en ligne. Le 8 avril, la première édition de politinclusive se clora par un événement de réseautage à Berne.

Autres témoignages de participantes et participants sur :

Communiqué presse