A Zurich, 20 des 30 participants de Suisse alémanique ont assisté à la séance de préparation de la session des personnes handicapées. Anna-Lea Imbach des Public Affairs à Pro Infirmis, a dans un premier temps donné une présentation d'introduction avec des informations de fond sur la session et la commission. De nombreuses questions ouvertes ont pu être clarifiées par le dialogue. Ensuite, la résolution élaborée par la commission a été présentée. Cette session s’est déroulée en langage simplifié.
Les participants ont ensuite discuté de la résolution en groupes. Les opinions et les idées sur les propositions ont été recueillies et présentées ultérieurement à tous. Des discussions animées sur les propositions ont marqué l'après-midi. Les participants ont fait preuve de beaucoup d'engagement et ont affiné la résolution par leurs contributions.
Invités au Parlement vaudois, les élus romands et tessinois arrivent l’un après l’autre en début d’après-midi. Les profils sont variés : âge, genre, origine géographique, diversité des handicaps. Certains sont novices en politique, d’autres ont déjà une belle expérience derrière eux.
Début de la séance à 14h. Le déroulement et les enjeux de la session spéciale du 24 mars sont résumés par Philipp Schüepp, responsable des Public Affairs à Pro Infirmis. Comment s’adresser formellement à l’assemblée avant une prise de parole durant la session ? L’accessibilité du bâtiment national est-elle garantie ? Selon quelles modalités les élus pourront-ils intervenir ? Les questions sont précises, les participants concentrés.
Une visite du Parlement vaudois est organisée à 15h. L’occasion pour les élus de découvrir ce lieu du pouvoir, avant celui de Berne. L’accessibilité des différents étages est bonne. Enthousiasme lors de la découverte de la salle du Grand conseil et de sa magnifique vue sur la ville et le lac.
Retour dans la salle de travail où les élus se répartissent en deux ateliers afin de discuter du contenu politique de la session du 24 mars. Les sujets sont nombreux : droits politiques pour les personnes en situation de handicap, sous-représentation chronique, difficultés concrètes, de l’engagement en politique à la gestion des problèmes quotidiens. Les discussions sont animées et respectueuses. « Les barrières à l’engagement sont très nombreuses pour nous, mais nous voulons être élus pour nos compétences pas pour notre handicap » résume Denise Carniel. « Il faudrait pérenniser cette session sur le long terme afin que nos revendications ne tombent pas dans l’oubli », lance Nouh Latoui. Deux idées, parmi de nombreuses, qui pourront être débattues le 24 mars.
La séance s’achève en fin d’après-midi. Les participants repartent enthousiastes de la journée et des rencontres faites. « Les compétences politiques sont là. J’ai été frappée par la bienveillance et l’intérêt de chacun pour les problématiques rencontrées par les autres » conclut Sylvie Podio, directrice de Pro Infirmis Vaud.
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