Actualités et bon à savoir :

Le 9 mai dernier, le Conseil fédéral a adopté un rapport décisif sur la politique du handicap. L’objectif est de renforcer et d’encourager de manière ciblée la participation des personnes en situation de handicap à la vie sociale.
Urs Dettling, directeur suppléant de Pro Infirmis, salue le rapport du Conseil fédéral : « C’est un pas dans la bonne direction : une politique du handicap globale peut s’amorcer. Il apparaîtra que les revendications en matière de politique du handicap concernent tous les domaines de la vie et que la politique sociétale doit inclure une politique du handicap cohérente. » 
 

Quelques heures avant l’ouverture des Journées de Soleure, Pro Infirmis a pu avoir un entretien avec Fernand Melgar, cinéaste suisse et réalisateur du documentaire « A l’école des Philosophes ». Le film, montré en ouverture du festival, montre les premiers pas dans une école spécialisée à Yverdon de cinq enfants avec un handicap mental. Un film émouvant et fort, qui montre également le chemin pas évident des parents et des éducateurs à côté de ces enfants. . 

Pro Infirmis est membre de l’Alliance prestations complémentaires (Alliance PC). « Ainsi, nous renforçons notre influence politique et pouvons mieux défendre nos intérêts. Les membres de l’Alliance ont tous le même but politique », explique Urs Dettling, chef du département Politique sociale et Organisation faîtière et membre de la Direction de Pro Infirmis.

Pro Infirmis fait désormais partie de l’Alliance AI, nouvellement constituée : « Nous demandons que la révision de l’assurance-invalidité, qui sera prochainement débattue, amène un véritable développement de l’AI et ne tourne pas au démantèlement des prestations. », explique Felicitas Huggenberger, directrice de Pro Infirmis. « En adhérant à l’Alliance AI, nous sommes plus forts et pouvons mieux appuyer nos revendications. »

Une base légale spéciale sur la surveillance des bénéficiaires d’assurances sociales est discriminatoire. Pro Infirmis lutte contre la discrimination des personne en situation de handicap, c’est pourquoi elle dit Oui au référendum contre la surveillance des assurés. Avec la nouvelle base légale les sociétés de surveillance auraient davantage de droits que la police, car elles ne nécessiteraient plus d’autorisation judiciaire pour surveiller une personne dans sa sphère privée. 

Un arrêt des autorités difficile à comprendre ou une impasse financière...M. Petrini, assistant social chez Pro Infirmis Zurich, nous donne un aperçu des tâches qu’il assume en tant que conseiller.