« Depuis 20 ans, Pro Infirmis est là quand je ne sais plus quoi faire. »
« Avoir de la peine à marcher est vraiment difficile pour moi », dit Priska G. en entrant avec ses béquilles dans la direction cantonale de Pro Infirmis. Depuis environ quatre ans, la presque quinquagénaire offre ses services de transport bénévole à des personnes à mobilité réduite deux fois par semaine. C’est la consultation sociale de Pro Infirmis qui lui avait suggéré cet engagement.
À présent, Priska G. ne peut se déplacer qu’à l’aide de béquilles. D’anciennes blessures aux pieds et aux genoux la font souffrir au point qu’il lui est impossible de conduire. « Cela me manque de ne plus pouvoir aider les gens et de ne plus avoir le contact avec eux. La plupart sont des habitués : normalement, je les conduis chez le médecin ou le thérapeute. Et j’amène régulièrement une dame très âgée chez le coiffeur. Je reçois beaucoup de signes de reconnaissance. Les gens m'apprécient et c'est réciproque », dit-elle.
Des débuts difficiles
Mais cela n'a pas toujours été ainsi. Quand elle était enfant, on se moquait souvent d’elle, à cause de ses difficultés à apprendre, à lire et à écrire. Elle a fréquenté des écoles spécialisées et a exercé diverses professions. « Mes difficultés d’apprentissage et mes problèmes psychiques ne sont pas visibles. On surestime souvent mes capacités. Au travail, je n’arrivais pas à effectuer toutes les tâches, et on finissait toujours par me licencier. » Les choses sont différentes avec son service de transport bénévole, auquel elle prend grand plaisir. Malgré ses difficultés d’apprentissage, elle a réussi l’examen théorique à 18 ans, après plusieurs tentatives. Quant à l’examen pratique, elle l’a passé du premier coup. Et n’a jamais eu d’accident !
Lorsque la vie prend un tournant inattendu…
Priska G. est cliente de la consultation sociale de Pro Infirmis depuis plus de 20 ans. « Madame G. était peu sûre d’elle pour beaucoup de choses et avait des difficultés sur le plan psychique. Aujourd’hui, elle sait où et comment elle peut trouver de l’aide et quelles sont ses limites pour vivre de manière autonome », atteste Heidi Z., assistante sociale.
... Pro Infirmis conseille et agit.
Par exemple, Priska G., aidée dans son choix par la consultation sociale, a décidé de recourir à l’accompagnement à domicile. « Je vis seule avec Soey, ma chienne croisé terrier. Depuis un an et demi, une accompagnante de Pro Infirmis vient deux heures par semaine – nous nous entendons bien. Nous lisons le courrier que je comprends mal, établissons le rapport pour mon service de transport, ou nous allons faire les courses lorsque j’ai besoin de quelque chose. »
Priska G. espère bientôt pouvoir remarcher sans béquilles. « C’est tellement important de pouvoir être mobile, car je peux aider les autres, mais aussi je peux être indépendante, avoir des contacts sociaux et apprécier la vie », assure-t-elle. Une chose est sûre : Pro Infirmis est à ses côtés, et le sera aussi à l’avenir si la vie prend à nouveau un tournant inattendu.
« Si je peux aider les autres, ça me rend heureuse. »
S’engager, aujourd’hui et à l’avenir
Souhaitez-vous agir pour le bien commun et soutenir des personnes comme Priska ? Par un don, une succession ou un legs en faveur de Pro Infirmis, vous contribuez à offrir aux personnes en situation de handicap une meilleure qualité de vie. Vous trouverez plus d’informations dans notre guide sur les testaments et les legs « Transmettre un peu de joie de vivre »
Personnellement à votre service
Pro Infirmis utilise les ressources avec efficience. Par ailleurs, notre organisation est exonérée de l’impôt sur les successions. Ainsi, votre legs revient dans son intégralité à Pro Infirmis. Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et votre engagement en faveur des personnes en situation de handicap.
Monica Valloncini
Notre guide sur les testaments vous informe sur :
- les dispositions à observer pour que le testament soit valable
- les parts réservataires et les quotités librement disponibles
- les possibilités de tenir compte de Pro Infirmis dans votre testament
- les principales prestations de Pro Infirmis pour les personnes en situation de handicap
- les points à respecter (modèles de testament)
Pourquoi rédiger un testament ?
- votre succession va aux personnes et institutions qui vous sont chères
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Engagée dans le bénévolat
Anouchka M. est atteinte d’une maladie musculaire congénitale rare. Ses muscles s’atrophient progressivement et irréversiblement. Néanmoins, elle conserve toute sa vivacité et s’engage dans de nombreux projets de bénévolat.
Une battante
Suite à une inflammation de la moelle épinière, Angelika F. est partiellement paralysée des membres inférieurs et se déplace en chaise roulante. Mais, à chaque nouveau coup du sort, elle s’est relevée et accommodée de ses nouvelles circonstances de vie. Aujourd’hui, Angelika vit chez elle avec une assistance et travaille comme indépendante.
Une vie très active
Peter G. a eu une vie très active. Pendant 24 ans, il s’est imposé comme chef cuisinier et a fait de son restaurant schaffhousois l’une des plus grandes tables de la région. Des personnalités comme Stephan Eicher ou l’acteur Götz George, qui incarnait le commissaire Schimanski dans la série Tatort, ont savouré ses mets. Tout allait bien jusqu’à ce que la maladie le cloue au fauteuil roulant. Mais il ne s’est pas laissé abattre.
Vivre chez soi
Vreni a besoin d’un accompagnement à domicile, car elle a une déficience cognitive. Elle a aussi peur de sortir, suite à une chute il y a trois ans. Sans la prestation Accompagnement à domicile de Pro Infirmis, Vreni F. n’aurait d’autre choix que de déménager dans une institution pour personnes en situation de handicap.