Nous avons reçu de bonnes et de mauvaises nouvelles de la capitale fédérale. Deux interventions parlementaires favorables aux personnes en situation de handicap ont été acceptées. En revanche, le Conseil fédéral s’est malheureusement prononcé contre la reconnaissance de la langue des signes comme langue officielle.
Des progrès et un revers sous la Coupole
Lors de sa session d’automne, le Parlement a adopté deux motions qui reprennent des revendications de personnes en situation de handicap et éliminent certaines barrières. D’abord, la motion du conseiller national Christian Lohr, également membre du Bureau de Pro Infirmis, qui prévoit la remise automatique d’une carte de légitimation AI aux personnes percevant une allocation pour impotent. Ensuite, la motion de Beat Flach, exigeant que les offices AI résument leurs décisions et communications destinées aux assuré·e·s dans un langage simple. C’est une avancée dans le bon sens, à savoir vers des documents officiels accessibles à tous.
Mais la communication sans barrières a aussi essuyé un revers : dans sa réponse à trois postulats, le Conseil fédéral a décidé qu’il n’était pas nécessaire de reconnaître officiellement la langue des signes comme langue nationale. C’est une décision qui va à l’encontre des principes de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes en situation de handicap. Une occasion manquée !